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Égalité : Lutter contre les stéréotypes filles-garçons dès le berceau

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Bonjour,

« La conclusion des auteurs du rapport coordonné par Marie-Cécile Naves et Vanessa Wisnia-Weill est que la recherche d’égalité bute sur les attitudes et les rôles sociaux. En d’autres termes, que les positions sociales des hommes et des femmes ne résultent pas uniquement de choix de vie individuels et rationnels mais aussi, et très profondément, d’habitudes, de clichés, de traditions, qui n’influencent pas seulement les goûts des individus mais aussi les institutions et les ressources qu’elles constituent pour chacun et chacune. »

Le 15 janvier 2014, le rapport pour Lutter contre les stéréotypes filles-garçons a été publié et partagé. L’intégralité est disponible par ici.

Ce rapport, demandé par Najat Vallaud-Belkacem, tend à expliquer les inégalités qui persistent à l’âge adulte entre les hommes et les femmes dans la société française malgré de nombreuses lois (et ce depuis 1944 et le droit de vote des femmes) pour viser à supprimer les inégalités et surtout favoriser l’égalité.

Les auteurs :

marieCecileNavesMarie-Cécile Naves (source Wikipedia) est sociologue, docteur en science politique. Elle est chargée de mission au Commissariat général à la stratégie et à la prospective.

Parmi ses thèmes de recherche se trouvent :

Elle dispose d’un blog personnel : Un monde de diversités… Échos des États-Unis ainsi que d’une page sur le HuffingtonPost où elle partage des articles.

VanessaWisniaWeillVanessa Wisnia-Weill est psychologue clinicienne et psychanalyste, diplomée de l’Ecole Polytechnique et des Ponts et Chaussées. Elle est aussi chargée de mission au Commissariat général à la stratégie et à la prospective.

Retrouvez ses publications scientifiques sur cairn.info. Et écouter ce qu’elle disait déjà sur l’égalité Homme/Femme en entreprise en 2012 sur France Inter.

Égalité – Ce qu’en dit le rapport :

(Note : les éléments en italiques sont des citations du rapport)

Le rapport précise que les inégalités ne sont pas juste du fait de nos choix présents mais surtout du à notre éducation et notre influence pendant l’enfance ! Je suis personnellement à peine surprise de cela.

Les stéréotypes véhiculés par les productions industrielles de l’enfance tendent ainsi à restreindre l’imaginaire des enfants et à délimiter strictement le champ des possibles en fonction du sexe.
Extrait de http://blogdelorientation.com/2009/06/les-filles-boudent-les-carrieres-technologiques/Dès la naissance, voir même avant,  l’enfant est baigné dans un monde sexué où malgré une société qui se veut mixte et égalitaire, les différences sont plutôt flagrantes.
Une asymétrie des rôles parentaux (prédominance des mères dans la prise en charge des enfants) se combine à des attentes différenciées selon le sexe de l’enfant.
Les statistiques le disent les mères gèrent plus les enfants comme le quotidien familiale même dans le cas où les deux parents travaillent.
Les pères participent peu aux actions de préparation à la naissance malgré les recommandations de la Haute Autorité de santé.
 Les pères ne sont pas aidés je trouve. Mais combien de préparation à la naissance se font en dehors des heures de travail et accueillant le futur papa à toutes ses séances ?

De même Les hommes plus que les femmes estiment que les entreprises les dissuadent d’adopter des stratégies de conciliation

travail/famille : l’accès à l’aménagement du temps de travail est jugé moins facile par les hommes que par les femmes. 
Je le confirme, en étant entourant de pas mal de maman à 80%, c’est souvent justement la maman qui le demande. Papa Petite Bête est à 90% ici. Cela se passe bien mais nos personnalités fortes sont aussi sûrement à l’origine de cette imposition dans nos boulots respectifs et surtout du « faible » taux d’absence.

Ensuite, par rapport à l’accueil du jeune enfant (mais j’étendrais aussi aux professions proches des femmes et de la maternité) :

En dehors de la famille, la prise en charge des enfants entre 0 et 6 ans demeure une « affaire de femmes ». Toutes professions confondues, le taux moyen de masculinisation se situerait entre 1,3 % et 1,5 % dans le secteur de l’accueil et de l’éducation des jeunes enfants. Il atteint 3 % dans le périmètre plus restreint des structures collectives.
Et en effet, combien de sage-femme « homme » (ou maïeuticien), avez-vous rencontrés ? Combien d’assistant-maternel ? Personnellement aucun ! Et je trouve ça dommage surtout quand je vois mon homme si à l’aise avec Petit Bonhomme mais aussi avec les autres enfants. Beaucoup d’hommes pourraient investir ces métiers. Cela ferait le plus grand bien à tout le monde :).
De même dans les écoles, la proportion d’instituteurs en maternelle et primaire est très faible. La mixité se voit beaucoup plus à partir du collègue sans que cela ne choque les esprits des parents ni enfants. Est-ce normal ?
Je ne vais pas vous faire lecture de tout le rapport (qui fait plus de 200 pages) mais le rapport préconise de nombreuses solutions, qui vont de la naissance (même la grossesse pour inclure la futur papa) à l’âge adulte afin de permettre à l’enfant à travers ses expériences, ses rencontres et ses lectures de pouvoir avoir un œil mixte, et sans préjugé avant même d’avoir essayé !

Égalité – Quelques exemples dans notre quotidien :

 

Pour lire la suite, c’est par ici ! Merci pour votre lecture et vos visites :).

Marie

marie



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